Une "petite" histoire

Je sais que la pluspart en liront la moitié mais j'ai écrit ce texte dans un mauvais moment je voudrais savoir ce que vous en pensez :

Une
matinée printanière comme tant d'autres. Au dehors, les uns
s'affairaient dans les ruelles du Seireitei pendant que les autres
profitaient d'un repos plus ou moins mérité. Il avait été décrété que
cette journée aurait valeur de congé pour toutes les chenilles
ouvrières du Gotei 13, aussi ne demeuraient sur le qui-vive que les
habituelles brigades d'intervention d'urgence et autres volontaires
occasionnels. Loin de ce semblant d'agitation, l'on décelait une faible
lueur émanant de l'un des nombreux appartements de la demeure des
Kuchiki. Et pour cause, le chef de famille s'était levé assez tôt,
comme toujours lorsqu'il avait l'occasion de s'adonner à quelque loisir
que ce soit. Chose qui n'était, bien sûr, possible que lors de journées
de ce genre, hélàs trop rares. Pas spécialement à ses yeux, cependant,
étant donné son peu de penchant pour l'oisiveté. Attablé dans une vaste
pièce, il était vêtu de l'un des nombreux kimonos luxueux que
comportait sa garde-robe. Ce qui servait autrefois de chambre de repos
constituait aujourd'hui la retraite privée de Byakuya. L'on n'y
dénombrait qu'une malheureuse armoire, une tablette basse et quelques
décorations aux motifs floraux, entourant le meuble susmentionné.
Ainsi, alors que le silence et le calme régnaient en maîtres au travers
de sa demeure, le flegmatique capitaine de la sixième division
s'abandonnait à des pensées redondantes, mais nullement désagréables.
Alpagué par des songes qu'il cherchait à se ressasser, il laissa
glisser sa plume sur la pile de feuilles sises sur la tablette se
trouvant devant lui. Son regard gagna en profondeur alors
qu'étonnamment, les traits tirés de son visage se détendaient. Un
visage en point de mire, un prénom dont la sonorité lui était si chère,
... Il ne s'était pas isolé dans cette pièce par hasard, celle-là même
qui avait vu Hisana rendre son dernier souffle.

Sans doute
était-ce là un moyen comme un autre de perpétuer le souvenir de celle
qui possédait encore et toujours son coeur, bien que n'étant plus de ce
monde. Il n'avait pas spécialement besoin d'agir de la sorte pour se
remémorer les instants passés avec elle, pas plus que son sourire ou la
chaleur qu'elle lui apporta. Simplement, penser à elle était son
passe-temps favori, non une source de tourments tortueux, mais bien
quelque chose dont il avait envie, au moins autant qu'il n'en avait
besoin. Par ailleurs, cela n'était pas l'apanage de ses matinées
libres. En effet, il aimait marcher seul la nuit, à travers les terres
constituant son domaine. Bien qu'elle n'était pas à ses côtés, que sa
main ne viendrait plus se loger délicatement dans la sienne, elle
demeurait présente à travers ses pensées, qu'elle ne quittait jamais.
Tout comme son coeur, au sein duquel elle trônerait éternellement.
Après tout, n'était-elle pas la seule à en avoir trouvé et préservé la
clé ? A la manière d'un cadenas, la glace qui scellait l'accès au coeur
de Byakuya n'avait autrefois fondu qu'au contact de celle à qui il
s'était donné pour l'éternité ... Hisana, aussi loin soit-elle, ne
serait jamais un simple souvenir. Elle représentait bien trop à ses
yeux pour que son importance s'y limite. Toutefois, il ne vivait pas
dans le passé ni ne versait dans une nostalgie déroutante. Assurément,
il était de ceux qui assumaient leur passé, car il faisait de lui ce
qu'il était dans le présent, celui-là même sur lequel il était
focalisé. Disposant d'un état d'esprit forgé dans la plus pure
tradition aristocrate, Byakuya pouvait ainsi se considérer heureux
d'avoir partagé cet amour réciproque, là où tant d'autres se seraient
laissés submerger par les regrets et le poids du passé. Cette même
pureté l'en préservait, car il parvenait à voir Hisana comme étant son
complément éternel. Leurs chemins s'étaient séparés, mais cette rupture
n'était que momentanée et à n'en pas douter, lorsque le moment serait
venu pour lui de la rejoindre, il la retrouverait ... D'ici là, il lui
faudrait poursuivre son chemin seul, jusqu'à ce que cette main qu'il
aimait sentir dans la sienne n'apparaisse à ses yeux et ne l'attire à
elle ... Pour un voyage éternel, même si l'éternité ne suffirait
certainement pas à consumer leur amour.

Telles étaient les
pensées intestines de celui que beaucoup considéraient comme un
authentique glaçon. Lui-même n'avait cure de ce genre de considérations
futiles. N'importaient à ses yeux que la justification constante de son
standing, l'exemplarité qui en résultait et surtout, la concrétisation
de deux promesses faites naguère. L'une à feu son épouse ; l'autre, à
ses défunts géniteurs. Il parvenait à les satisfaire conjointement,
sans s'efforcer à adopter une quelconque posture contraignante pour
lui-même. Aussi aimait-il en partager la satisfaction avec Hisana,
aussi symbolique soit cette démarche. Pour ce faire, il se prêtait à un
sacrosaint rituel auquel il n'aurait dérogé pour rien au monde. Habillé
de façon décontractée mais non moins classieuse, il prenait place dans
cette chambre vide et se laissait aller aux différents songes qui l'y
assaillaient dès lors qu'il y posait un pied. Ceci fait, il se
dirigeait vers l'unique armoire déparant parmi les murs peints d'un
blanc immaculé. A l'intérieur du meuble, l'on trouvait un cadre,
réservé à l'attention de sa chère et tendre. Une photo d'Hisana trônait
en ordre utile en ces lieux, Byakuya ne l'en sortant qu'en de rares
occasions. Il se dirigeait alors vers la table basse et, déposant le
cadre au coin de celle-ci, se laissait envahir par ce qui faisait la
nature de leur lien éternel ... Un fil rouge plus solide que tout
guidait sa main sur les tonnes de feuilles blanches sur lesquelles il
avait écrit nombre de mots destinés à son épouse. En ces instants de
solitude, il laissait entrevoir de la mélancolie, celle-là même qui
teintait ses écrits. Et solennellement, il s'éloignait de tout,
laissant les souvenirs se manifester en lui, loin d'un présent au sein
duquel elle subsistait, à travers cette attitude si noble qui faisait
le propre de son époux.




A
dire vrai, les personnes gravitant autour du clan Kuchiki ne voyaient
pas d'un bon oeil le fait que leur leader ne soit à ce point fermé à
toute autre optique qu'une vie de célibat. Lui-même n'aurait pu
concevoir son avenir d'un autre oeil, quand bien même il s'y serait
forcé. De par sa nature profonde, il n'avait aucun mal à faire face aux
années au cours desquelles il devrait invariablement avancer seul. Car
la seule personne qu'il acceptait pour compagne n'était plus, mais
aussi parce qu'elle l'attendrait. Tout comme il attendait de la
retrouver. Se réserver à Hisana n'était pas source de conflit interne
pour Byakuya. Il ne pouvait tout bonnement pas imaginer une autre façon
de voir les choses. De plus, les années passées à ses côtés n'avaient
fait que le conforter dans cette idée. Si les rêves et les utopies
n'avaient pas droit de citer en la Soul Society, au moins pouvait-il
dire que l'amour qu'il portait à Hisana lui offrait une vie bien plus
belle et agréable que ces mêmes rêves auxquels il n'aspirait pas. De
même que l'inverse était vrai. Tout eut été différent s'il s'était agi
d'une autre personne. Fort de ces certitudes bien ancrées en son for
intérieur, Byakuya se savait privilégié d'avoir pu trouver celle qu'il
avait peut-être toujours attendue, ne fut-ce qu'inconsciemment.
Elle-même s'était dite comblée, heureuse d'avoir pu bénéficier de son
amour et de tout ce qui en découlait. Avait-elle seulement conscience
qu'elle en était la seule source, par ailleurs intarissable ? La raison
pour laquelle ses sentiments étaient aussi forts n'était autre
qu'Hisana elle-même. A elle seule, elle représentait quelque chose de
bien plus fort que les quelques espoirs qu'avait pu nourrir
l'aristocrate depuis sa naissance. Il n'était donc aucunement
surprenant de le voir rester fidèle à ces mêmes sentiments, au-delà de
la mort et de la perte de l'être cher.

En dépit des nombreuses
remontrances et autres remarques dont il fit l'objet, Byakuya n'avait
jamais daigné accorder quelqu'importance que ce soit à des propos par
trop médisants. Les personnes composant son entourage immédiat avaient
beau lui répéter à l'envi que les extrêmes n'étaient pas faits pour
être mélangés, rien n'y fit. Certains considérèrent donc qu'il agissait
par caprice, pour affirmer son indépendance d'esprit, ... Les théories
furent aussi nombreuses qu'indignes du moindre intérêt. La plus
récurrente était celle du coup de foudre et pour l'appuyer, ceux qui la
soutenaient se disaient que le chef de famille ne tarderait pas à se
lasser de cette impure jeune femme qu'était Hisana à leurs yeux. Mais
rien n'y fit. Jamais Byakuya ne ploya. Que du contraire, l'amour qu'il
lui portait ne faisait que s'intensifier au fil du temps. Ce même amour
qu'elle seule suscitait en lui, de tout son être. Et en retour, il
l'aimait de la sorte, de tout son être ... Cela avait beau être
inimaginable pour les esprits figés de ses serviteurs et proches, il
n'empêche qu'il était tout à elle, tout comme l'inverse était vrai. Les
paroles de Byakuya étaient sans équivoque, à ce sujet. Il les adressait
à Hisana pour la protéger du mépris des siens, pour la tenir à l'abri
des regards dédaigneux. Ces mêmes paroles en lesquelles il croyait
fermement ...

" Peu
importe le qu'en dira-t-on ... L'ignorance n'est qu'une chimère parmi
d'autres, nous ne pouvons que déplorer le nombre de ses victimes. S'ils
ne peuvent pas comprendre, laissons-les se débrouiller avec leur
conscience. Je ne vois ici qu'un homme et son épouse. Nulle trace d'un
prince et d'une rustre, pas plus que d'un seigneur et d'une mécréante.
Certes, je n'oublie pas qui je suis ni d'où je viens. Je sais également
quelles sont mes obligations. Mais je n'oublie pas que je suis
également mari ... Chose qui ne résonnerait pas aussi joliment en moi,
si je n'avais pas la chance de pouvoir voir le monde à travers tes yeux
... Hisana. "




A
l'image des mots susmentionnés, Byakuya était tout autre avec Hisana.
Nullement froid ou distant comme il l'était avec quelqu'autre personne
que ce soit. Encore une fois, les causes de cette attitude n'étaient
autres que celle qu'il aimait. Elle avait éveillé en lui bien des
choses insoupçonnées. Notamment, il n'hésitait pas à faire montre de
tous les égards envers sa bien-aimée, n'ayant de cesse de vouloir la
combler au quotidien. Attentionné et affectueux, il n'en demeurait pas
moins protecteur et réconfortant en toutes circonstances. Ce qui était
plus que nécessaire, tant les envieux et autres esprits butés ne
manquaient pas de perturber leur couple. Du moins, ils s'y essayaient.
Sans succès, car Byakuya veillait à ce qu'Hisana soit épargnée de la
mesquinerie ambiante. Parfois, quand il la laissait seule et qu'une
parole malencontreuse venait à sortir de la bouche d'une domestique, il
décelait dans le regard de son épouse la peine et la culpabilité. Mais
autant de fois que cela se produisit, il s'évertua à ôter ces pensées
de son esprit. Peut-être ne s'en rendait-elle pas compte, qui plus est
au vu de sa condition, mais il s'estimait bien chanceux de l'avoir
trouvée parmi tout ce monde. Tout un chacun s'imaginait forcément que
l'inverse était vrai, que la première venue avait eu droit à un miracle
digne des contes de fées. Mais jamais personne ne se douta que cet
homme se trouvait complété par la seule existence de cette femme, sa
présence à ses côtés, son amour, ... Toutes ces choses qui rendaient
leur attachement si unique et pur. Il était taciturne et disposait
d'une force de caractère hautement admirable, mais ne dégageait jamais
aucune émotion, ne faisait montre d'aucun sentiment manifeste. La
froideur et le laconisme le caractérisaient bien. Hisana, pour sa part,
était plutôt enjouée et pleine de vie. Son sourire ne manquait pas
d'irradier les journées de son époux, au point que la chaleur qui s'en
dégageait parvenait à faire fondre la glace, un peu plus chaque jour.
Mais elle portait en elle une certaine sensibilité doublée d'une
profonde tristesse. L'amertume née de la culpabilité d'un acte passé la
rongeait irrémédiablement, sans qu'elle n'en dévoile quoi que ce soit à
celui qu'elle aimait. Ce n'est pas pour autant qu'il ne se doutait de
rien. Mais il préféra attendre qu'elle ne lui en parle. Jamais il ne
l'y força, quand bien même il dut attendre qu'elle fût sur son lit de
mort pour découvrir le tourment qui habitait son aimée. Et c'est ainsi
qu'ils s'étaient compris, découverts, puis complétés, ... des années
durant. Trop courtes, certes. Mais bien assez belles que pour se
réjouir de les avoir vécues, peu importe ce dont l'avenir serait fait.

Alors
que sa plume laissait échapper bien des mots, bien des attentions
réservées à la personne d'Hisana, Byakuya s'abandonnait de plus en plus
aux souvenirs qui guidaient sa main sur la volée de feuilles emplies de
caractères qui, assemblés, ne représentaient encore qu'une infime
partie de tout l'amour qu'il avait à transmettre à la défunte. Il
aurait eu beau passer sa vie à se vider de tous les sentiments qu'elle
avait fait naître en lui, cela aurait encore été insuffisant. Un amour
sans limite, ni dans le temps, ni dans l'espace. Un amour dont la force
est telle qu'aujourd'hui encore, il est possible qu'il parvienne
jusqu'à celle qui en est le tenant autant qu'elle n'en est
l'aboutissant. Le détenteur de Senbonzakura ne voudrait de toute façon
pas qu'il prenne une autre direction que celle du coeur de sa
bien-aimée. Pas plus qu'il ne voyait les autres femmes du temps où la
maladie n'avait pas encore fait son office. Il est peu dire qu'il ne
voyait qu'elle, leur couple. Comme s'ils étaient entourés par un cocon
les isolant du reste du monde. Byakuya n'aurait changé cela pour rien
au monde si c'était à refaire, pas même d'un iota. Aimer et avoir été
aimé de la sorte le satisfaisait plus qu'amplement. Et puis, à défaut
de continuer à vivre à ses côtés, il avait fort à faire en tant que
taishoo, chef de famille et représentant de la noblesse. Modèle de
vertu et de prestance, il mettait un point d'honneur à exceller dans
bien des domaines. La vie n'avait pas cessé avec la perte d'Hisana

pfuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.....

Je suis estomacqué!!

Autant (et surtout) par le style que par l'histoire!!!

Tu a un vrai talent! Utilise le, complete le, fait le grandir et fait en ton avenir!

Alors la... c magnifique !!

magnifique. Difficile de s'en détacher avant la fin. Comme dit era ne lache pas le stylo car on sent que tu as de grande capacité de conteur.
Félicitation

je sais pas si tu as tout rédigé de toi meme????? si c'est le cas , c'est sur que ton talent est réel.... pas de plaggia de style ou du déjà lu.... bravo bravo bravo!!! si tu ne publie jamais, dis toi que quelques personnes sans te connaitre personnelement et sans vouloir te flatter t'on dit un jour! super!!!! dommage que tu ai vécu un mauvais moment pour ta création.... THE BEST POST!

oui rien a dire sur le niveau de rédaction et d'imagination !!! continus comme cela et accroches toi !!! chapeau messieurs !!! nous avons un veritable ecrivain dans la team !!!

Fais en bon usage car un tel talent est recherché et rare!!!!!
+

Ps : 26min pour tout lire, mdr!!!

et dire que tu n'as que 14 ans..........eh bien ne lache pas ta plume, elle est ton avenir.
racontes nous la suite!!!

Déposes sur le net tes écrits, ou si tu as un blog profites en !!

Tu peux aussi envoyer ce texte aux boites éditions, tu veux un agent, sur le net pour trouver des infos je me débrouille pas mal !!

Me rappelles un peu mes écrits de 20 ans, mais moi plus orientés "fleur bleu"

Mais la chapeau vu ton age, on te pousse tous a continuer !

ce qui serait super c'est que dans ton prochain écrit, tu places adroitement, que je suis qqu'un de formidable dont toutes les belles blondes à forte poitrine devraient se rapprocher.... lol... non en vrai tu nous as tous bluffés!

merci a tous chui touché , et oui michel j'ai tout écrit moi même ^^ je ne savait pas que j'écrivais si bien . mais désolé je ne peux pas écrire 300 page , C'est le maximum que je peux faire , al la fin j'était à cours
merci encore

Moi je dit respect est continue comme sa

Umereru Men'moku a écrit:

merci a tous chui touché , et oui michel j'ai tout écrit moi même ^^ je ne savait pas que j'écrivais si bien . mais désolé je ne peux pas écrire 300 page , C'est le maximum que je peux faire , al la fin j'était à cours
merci encore

yoyoyo! Laisse pas béton petit... cogite un peut et sa viendra.. mais continu la, tu a un vrai talent ...

pour les 300 pages, t'y arrivera si tu lis, relis et rajoute des pages à ta première , les plus grand roman ont tous commencé avec la première page. Enfin si tu sors un roman un jour t'oublie pas de m'en dédicacé un

Pour celle-ci je me suis inspiré de mon manga préféré, donc elle est beaucoup plus médiocre que l'autre


Lycéen dans une petit ville japonaise, Ichigo se distingue des autres jeunes de son âge par un point plutôt non négligeable : il peut non seulement voir, mais en plus dialoguer et toucher les esprits, à qui ils apportent une attention aussi important qu’à un être vivant. Don qu’il eut dès son plus jeune âge sans réellement savoir pourquoi, il possède le don le plus avancé de sa famille, puisque ses deux jeunes sœurs, Yuzu, 11 ans, peut seulement sentir leur présence, tandis que Karin , même âge, peut les voir, mais refusent réellement d’y croire. Cette famille vivant dans l’existence de ce don, sans aucune gêne, ni aucun avis négatif sur celui-ci, est plutôt joyeuse. En effet, Isshin, le « père » de famille, ayant 42 ans physiquement, mais ressemblant plutôt à un jeune garçon du même âge qu’Ichigo, prend un malin plaisir à se battre avec son fils pour une raison nullement justifiée. Cependant, Ichigo porte une attention toute particulière à sa famille, ainsi qu’à son père, sur qui il à l’œil, étant de nature perverse . . . Mais il n’y a aucune femme dans cette famille si joyeuse soit elle. . . Du moins, il n’y en a plus. Elle apportait l’harmonie et l’équilibre qui manque tant aujourd’hui. Mais replaçons nous dans le contexte. Nous sommes une journée de juin, un 17 juin plus précisément. Le temps est à la pluie, et Ichigo, heureux de pouvoir passer cette journée aussi mauvaise soit elle en compagnie de sa mère, l’empli d’un bonheur et d’une joie indémontable. Du moins, le croyait il. Marchant tout deux main dans la main, le cœur à la gaieté, vers leur maison, ou du moins, leur hôpital, la petite rivière qui est d’habitude si calme et paisible est agitée par cette fine pluie, étrangement. Ichigo se met alors à poser le regard sur cette rivière si violente, et voit alors une jeune personne se laisser tomber dans l’eau d’habitude si amicale. Cette amie était devenue un puissant ennemi, bien plus qu’Ichigo allait le croire. Courant à perdre halène vers la personne, sa mère, imaginant le pire, couru au plus vite vers son jeune fils, ayant peur de la perte de ce dernier. Tout s’enchaîna alors, un coup violent, le parapluie, un ombre, puis plus rien. Ichigo était à terre, près du parapluie, seul. Cherchant ici et là sa mère, il se rendit rapidement compte qu’il était seul, plus encore que jamais. Cet évènement gravé dans sa mémoire, pensant que la réelle raison de sa mort était son manque de réflexion, ainsi que lui-même, il s’en veut depuis toujours d’avoir causé la perte de cet être tant aimé. Depuis ce jour si peu mémorable soit il, il le devint, non seulement comme jour de deuil, mais également comme jour où toute la famille devrait prendre repos sur sa tombe, afin de leur témoigner leur affection. C’est également depuis ce triste départ qu’Ichigo s’est renfermé et a décidé de ne plus se laisser faire, étant plus impulsif que jamais, et s’étant formé sa solide et légendaire carapace. Mais depuis quelques temps, des évènements plutôt étranges frappent la ville, et sa capacité à voir les esprits s’est également étrangement intensifiée. Il n’en connaissait pas la cause, mais allait bientôt la découvrir, et apprendre l’insoupçonnable. En effet, par une chaude après midi de mai, se promenant seul dans le quartier marchant, une violente explosion retentit à quelques centaines de mètres de lui. Mais ce qu’il va voir changera sa vie à jamais. Mais revenons au début de cette journée si « palpitante ». . . 7h00, le réveil ne sonne pas, comme toujours, mais son père vient réveiller Ichigo d’une manière plutôt, combative . . . Esquivé agilement par le jeune garçon, son père se retrouve à plat ventre , sur le lit, vaincu.

« Aïe . . . Aïe, c’est bon, t’as gagné . . . c’est bien fils . . . arrête. . . maintenant . . . »

Ichigo, comme à son habitude, laissa échapper un souffle ironique, avant de lâcher son père, et de partir en furie vers son lycée, prenant au passage quelques bouts de pain grillé à grignoter. Toujours une journée banale, il arrive à son lycée, croise Inoue, une jeune fille plutôt amicale, accompagné de sa meilleure amie Tatsuki. Arrivé en classe, adulé par un étrange garçon visant la popularité, repoussé comme toujours. Ichigo se pose à sa table habituelle, reprenant les mêmes cours. Mais ce qui suit va le sortir de son train-train quotidien. Sortant l’après midi afin de se détendre un peu, il va rencontrer un esprit, qui « vivait » près de chez lui, et dont il protégeait la mémoire. A quelques centaines de mètres, une explosion retentit, faisant fuir le monde alentours, mais Ichigo va revoir cette jeune fille qu’il protégeait, fuyant l’endroit tant bien que mal si désespéramment. Ne comprenant pas tout de suite, il va découvrir le pire. Une montre immense, déboulant de nulle part fonce droit vers lui. Sa taille, son cri, sont démesurés. Mais il semblerai qu’il soit le seul à pouvoir le voir.

*Nani. . Serait ce un esprit ? Mais . . . Je n’en ai jamais vu de comme ça . . . Comment se fait il . . . *

Prenant la jeune fille sous son bras et courant aussi vite que possible afin de la protéger, il se dirige maintenant tant bien que mal vers un endroit où se réfugier. Mais il tomba lourdement sur le sol, lâchant la petite fille à quelques mètres devant lui, lui ordonnant de fuir cet endroit.

« Ksoo, je vais faire quoi moi dans cet endroit maintenant . . . »

Ayant quelques longueurs d’avance, le jeune garçon aux cheveux roux se retourne, près à faire n’importe quoi pour ralentir l’immense masse fonçant droit sur lui. C’est alors qu’apparaît sur sa droite une légère ouverture, laissant entrer un étrange papillon noir, suivant de près par une jeune fille habillée étrangement, qui sortit alors un katana, et par un puissant coup désintégra littéralement le monstre. Ichigo tenta de lui parler, sans succès, puisqu’elle repartit alors comme elle était venue, dans le plus grand silence. Ichigo, ébahit devant la scène, ne savait quelle attitude adoptée dans un tel cas. Retournant chez lui après cet évènement, toujours sous le choc de cette vision, mais également de cette rencontre, il s’installa sur son lit, laissant son esprit partir des ses horizons de pensées. La jour laissait ses ultimes traces dans le ciel, tandis que la nuit laissait sa prêtresse dictée la début du cortège étoilé. Ichigo commençait paisiblement à laisser le sommeil l’envahir, lorsque cette même étrange jeune fille réapparut alors, sortant de nulle part. Pensant ne pas être vu, elle entra en tout impunité dans la chambre du jeune garçon.

« C’est donc ici qu’il vit . . . cet étrange garçon, j’ai eu l’impression qu’il me parlait tout à l’heure . . . Mais c’est impossible, aucun humain ne peut voir un shinigami . . . »

Ichigo regarda alors étrangement la jeune fille, et stoppa net sa progression dans la maison, lui posant une série de questions à la suite, afin de satisfaire sa curiosité. La jeune fille se prénommait Rukia. S’en suivit une longue et lourde explication sur le monde des âmes, la soul society, sur tout ce monde insoupçonnable existant en parallèle du monde humain. C’est alors que le monstre, dénommé Hollow fut senti par le jeune garçon, et non par la jeune fille comme cela aurait du l’être suivant son explication.

*Nani . . . Comment se fait il que je n’ai pas senti son arrivée . . . Se pourrait il qu’il soit si . . .*

Ichigo vit alors entrer dans sa chambre sa plus jeune sœur, agenouillé à terre, et n’eut que le temps d’expliquer ce qu’il se passait pour son autre sœur avant de sombrer dans un semi coma. Rukia, pressentant le pire commença alors à partir en direction de l’extérieur lorsqu’elle fut stoppée par Ichigo, déjà devant afin de protéger sa sœur. Par un sort étrange, elle le stoppa, le laissant comme emprisonné à terre. Le jeune garçon, ne laissant que son cœur et son courage le dicter, parvint par une force extraordinaire à se défaire de ce lien mystique, sous les yeux interloqués de la jeune fille. Se jetant alors sur le Hollow détenant sa sœur, il ne fit pas mouche, et fut rapidement écarté. Cependant il réussit à écarter sa sœur de tout danger, étant pris pour cible. Mais il préférait cela à n’importe quelle autre perte d’un membre de sa famille, ce qui n’était pas du goût de Rukia, qui avait un devoir en tant que Shinigami : protéger les humains avant toutes choses. Elle s’interposa alors rapidement entre le monstre fonçant droit sur Ichigo et sa victime, prenant un coup de plein fouet, qui lui fit une blessure grave à l’épaule. Mais les dégâts furent des deux côtés, puisque le monstre avait également était touché à la gueule, et s’en retourna quelques secondes dans une dimension parallèle, laissant le temps à Rukia d’expliquer à Ichigo le moyen de protéger sa famille : devenir un Shinigami. Il s’exécuta alors rapidement, s’enfonçant par l’intermédiaire de la main de la jeune fille, qui avait l’intention de lui léguait une très légère partie de ses pouvoirs, le katana en pleine gorge, qui eut pour effet de dégager une important lumière, mais également une importante puissance. Son arme, appelée Zanpakuto, était d’une taille étrangement plus grosse qu’à l’habitude. Rukia, assises à moitié ensanglanté sur le trottoir regardé le jeune garçon, ébahie.

*Comment cela . . . Je ne voulais lui donner qu’une partie de ma puissance, mais il a tout puiser en moi . . . cela est impossible . . . cela fait trop de coïncidence . . .*

Habillé d’un magnifique kimono noir, surmonté d’une fine ceinture, son zanpakuto posé sur son épaule, son aura l’entourant largement. Il asséna un puissant coup au Hollow, qui se désintégra sous l’impact. Quelques secondes après cet évènement, Ichigo se réveilla, dans son lit. La moitié de sa maison était défoncée, et le seul souvenir de ses deux sœurs était l’accident de la fourgonnette s’étant écrasé contre leur maison.

*Rukia . . .*

Ayant eu un évènement peu commun dans sa vie, Ichigo fut à jamais changé. Son existence était désormais altérée. Mais il ne s’attendait certainement pas à la suite des évènements. En effet, il découvrit en allant au lycée, que Rukia était dans sa classe, et elle lui expliqua la raison de son séjour sur terre : Ichigo avait prit trop de puissance à Rukia pour qu’elle puisse retourner dans son monde, et elle devait rester ici, le temps de recouvrer ses pouvoirs, mais également afin de dicter au nouveau shinigami son attitude à avoir afin de pouvoir combattre les Hollows, ce qui n’enchanta guère Ichigo aux premiers abords. . .

Et je continue avec ce poste que j'ai fait dans un forum Rp

Histoire
Le Hueco Mundo, sinistre désert aride, terre de chaos et étendue moribonde ... Tel était l'endroit qui offrit à Ulquiorra le début d'une seconde vie ou plutôt de son existence en tant qu'Hollow. Il est, en effet, bien présomptueux de parler de vie vis-à-vis d'êtres dont le seul fil conducteur est la mort. A l'antipode des Shinigamis, cependant. Après tout, ces derniers veillaient à l'équilibre des mondes, à la purification des âmes et au salut des damnés, alors que les premiers nommés n'avaient pour but commun que l'accomplissement de l'expansion de leur race à travers le meurtre ... Ainsi, il suffisait à ces mauvaises âmes de s'approvisionner en Plus, suite à quoi ceux-ci deviendraient des Hollows à leur tour et ainsi de suite. Les maillons de la chaîne alimentaire n'étaient finalement que les tristes commanditaires d'un système indépendant de leur volonté. Garants de cette éternelle opposition entre le bien et le mal, représentés respectivement par les Shinigamis et les Hollows, les âmes, quelles qu'elles soient, n'étaient finalement pas destinées à accéder à un quelconque paradis. Par contre, l'Enfer existait et était même pire que l'image que le collectif humain s'en était fait à travers les siècles. De la désolation à la rédemption, il n'y avait qu'un pas, hélàs trop peu souvent franchi.

C'est dans cet univers aussi chaotique que morne qu'Ulquiorra fut invité à poursuivre ce qu'il n'avait pu accomplir étant humain. Ou plutôt, il allait enfin pouvoir être son propre chef, n'ayant qu'à suivre la fameuse chaîne alimentaire : manger ou être mangé, tuer ou être tué, l'écart était parfois si infime que les protagonistes apparaissaient tels des équilibristes jouant sur un fin fil symbolisant la mort. Cependant, cette métaphore ne représente pas le caractère malheureux de ces vies passées à assurer la pérennité de la loi du plus fort. Les Hollows, à plus forte raison lorsqu'ils venaient d'atteindre leur état de créatures maléfiques, n'étaient pas éveillés à leur propre conscience, ce pourquoi ils n'avaient ni libre-arbitre, ni liberté de se démarquer de la masse. Bien sûr, certains faisaient le choix de demeurer au Hueco Mundo afin d'y être en sécurité et de s'y nourrir de l'énergie y circulant, mais instinctivement, la plupart d'entre eux s'adonnaient à de régulières sorties sur Terre, que ce soit pour y trouver des âmes fertiles en énergie spirituelle ou pour accomplir une dernière chose, dictée par leur inconscient. Il est vrai que les Plus transformés en Hollows, pour ne citer qu'eux, avaient bien souvent eu une raison de demeurer sur Terre plutôt que de rejoindre la Soul Society. Sans savoir quel triste sort leur était réservé, en s'exposant de la sorte au danger représenté par les habitants des Ténèbres les plus noires qui soient ...

Ulquiorra, pour sa part, ne savait même plus depuis quand il avait atteint cet été si disgrâcieux, peu importe qu'il fut l'offrande d'une existence neuve et continue à la fois. Le temps n'avait pas cours au Hueco Mundo, à tel point que certains en venaient à dévorer leurs semblables, la peur du monde extérieur primant sur tout en leur for intérieur. Ceux-là étaient destinés à s'éteindre bien vite, en plus de se priver de la possibilité d'évoluer. D'autres, aguerris au combat, avaient acquis une certaine intelligence et des pouvoirs transversaux en plus d'avoir collecté une expérience non-négligeable. Ulquiorra en faisait partie et se fit fort de ne pas tomber dans le jeu des Hollows primaires, se contentant de suivre leurs instincts primitifs pour assouvir leur faim inexorable. Ces rebuts sédentaires ne représentaient pas grand chose aux yeux de ceux qui avaient évolué un temps soit peu, si bien qu'ils leur étaient asservis. Et comme la nature de leur caste n'était pas propice à la solidarité, il était monnaie courante de voir les gros poissons manger les petits poissons, lorsque ces derniers n'avaient pas servi d'appâts. Ulquiorra se démarquait de toutes ces pratiques, préférant développer son intelligence, son sens de l'observation et ses capacités analytiques de sorte à ce qu'il ne soit jamais pris au dépourvu, de quelque façon que ce soit. Les combattants invétérés le rebutaient d'une certaine manière, tout comme les leaders auto-proclamés. Grand Fisher en était un bon exemple, l'archétype du Hollow qui se pavanait sans avoir vraiment affronté le danger. Lorsqu'il revint blessé, salement amoché par un certain Shinigami remplaçant, Ulquiorra ne manqua pas de lui faire remarquer qu'il ne lui servait à rien de bénéficier d'une certaine autonomie de réflexion si c'était pour foncer tête baissée et frôler la mort face au premier venu. Cela lui valut l'ire du meurtrier de Masaki, par la suite soigné et pris en charge par un Gillian répondant au nom d'Ice Ringer.

Le temps s'écoula et la " vie " au Hueco Mundo s'avérait de plus en plus désastreuse, bien qu'au fond, personne n'y attendait de l'espoir ou des perspectives souriantes. Les uns demeuraient tranquillement sur place, guettant à l'occasion quelques proies intéressantes. Les autres patrouillaient minutieusement au dehors, se jetant sur le moindre détenteur d'énergie spirituelle. Les Shinigamis étaient beaucoup moins actifs sur Terre, ce qui eut le don d'éveiller la curiosité de ceux qui trônaient au sommet de ce monde sombre ... Les Espadas se rassemblèrent en leur blanc palais du Las Noches et passèrent de longues nuits, suivies de longues journées, ... à suivre avec attention ce qui se déroulait à la Soul Society. Bien entendu, il leur était difficile d'en obtenir des informations précises. Il était tout aussi ardu pour eux de pénétrer au Seireitei que de pénétrer au Hueco Mundo pour un Shinigami. Fort heureusement, quelques images subsitaient et il leur apparut vite que le salut, ce à quoi il leur était pratiquement interdit d'aspirer, surviendrait. Il portait un nom et un prénom qui resteraient assurément gravés dans les annales du Las Noches : Aizen Sôsuke. Et pour cause, cet homme venait d'accomplir l'audacieux forfait consistant à dérober le Hôgyoku à on ne sait qui ni quoi. La réaction fut immédiate en provenance des terres dépéries du monde de l'ombre : le conseil des Espadas donna l'ordre à plusieurs Menos Grande d'aller chercher Aizen, donnant ainsi son approbation à la venue de cet homme et de ses compères au sein de leur univers impitoyable ... Bizarrement, aucun des " puissants " ne douta au moment de prendre cette décision, comme si elle s'imposait d'elle-même. Quant aux Hollows évolués dans une moindre mesure, parmi lesquels figurait Ulquiorra, ils s'étaient rassemblés autour du point de chute de cet homme, majestueux et impérial dans sa démarche. Il semblait ne nourrir aucune crainte bien qu'étant, à la base, un ennemi ancestral de ceux chez qui il s'était rendu. Sans doute avait-il su leur lancer un appel convaincant, un signe fort. Bien que dépourvus de coeur, tous avaient perçu cet étrange sentiment de ralliement, symbole d'un combat à venir et s'inscrivant dans l'intérêt d'une cause commune ...

Aizen et ses compagnons accédèrent bien vite au Palais, nacré d'un blanc on ne peut plus pur. Ce qui s'y dit demeura et restera sans doute à jamais secret. Du moins pour Ulquiorra. Les principaux concernés, à savoir les renégats de la Soul Society et les Espadas ... ou plutôt Privaron Espadas, n'eurent pas à discuter très longtemps pour que la mainmise d'Aizen sur l'ensemble du Hueco Mundo fût effective. Suite à cela, il entama un discours face à tous les Hollows rassemblés autour de lui, si nombreux qu'ils s'étendaient à perte de vue. Mais sa voix porta bien assez fort pour que ses mots parviennent jusqu'aux oreilles des plus éloignés. Il exposa les raisons de sa venue en ce monde, la nature des actes ayant engendré sa fuite et surtout sa trahison du Gotei 13, mais bien plus encore, il leur expliqua en quoi consistait la nature du Hôgyoku, ainsi que l'usage qu'il comptait en faire. Il lança ainsi un appel aux volontaires et recueillit plusieurs candidatures, parmi lesquelles celle de Grand Fisher. Ulquiorra ne manqua d'observer le tout d'un regard avisé, s'intéressant hautement aux ambitieux desseins que nourrissait cet homme. A plus forte raison lorsqu'il apparaissait à chacun d'entre eux comme un leader incontesté et même plus. La suprématie d'Aizen en ce monde ne souffrait aucune contestation et tous le respectèrent instantanément comme ils l'eurent fait pour un Dieu. Alors que l'incertitude prédominait en ce monde de peur, ce désormais ancien Shinigami avançait sans sourciller, traçant lui-même la voie à suivre. Bien plus que de l'admiration, c'était donc le respect et le dévouement plus ou moins total à sa cause qui virent le jour chez les Hollows.

A ce titre, l'ancien capitaine de la 5ème division put mener ses expériences à bien, se servant des premiers candidats comme des cobayes idéaux. C'est ainsi que l'impétueux Grand Fisher s'avéra être un faible Gillian après utilisation du Hôgyoku sur sa personne. Etant donné qu'Aizen se moquait de ce genre d'expériences ratées, il ne le retint absolument pas lorsqu'il se dirigea vers le monde des humains afin d'y affronter celui qui l'avait blessé autrefois, à savoir Kurosaki Ichigo, celui-là même qui avait indirectement contribué à la récupération du Hôgyoku des oeuvres du traître. Bien loin de toutes ces considérations pour le moins futiles, Ulquiorra passa à son tour l'épreuve de l'Allankarisation ... Quoi qu'aient pu en dire certains, Aizen avait directement posé un regard intéressé sur sa personne, d'autant plus lorsque sa transformation s'avéra être un franc succès. La discrétion et le sage détachement d'Ulquiorra, longs de plusieurs années, payaient enfin. Il arborait à présent une apparence humaine en de nombreux points, son masque étant quant à lui partiellement brisé.



Par la suite, tout se succéda à une vitesse folle. En effet, Ulquiorra fut l'un des derniers " spécimens intéressants " à bénéficier de l'Allankarisation, le Hôgyoku livrant ainsi un total de 22 guerriers aboutis. Il fut décidé arbitrairement, par Aizen en personne, que les 10 plus puissants d'entre eux constitueraient une troupe d'élite du nom d'Espada, les anciens Allankars répondant à ce rang tombant quant à eux en disgrâce aux yeux de leur leader. Ils furent confinés dans une zone reculée du Las Noches, s'identifiant chacun par un numéro à 3 chiffres. Les numéros 11 à 22, pour finir, avaient trait à la naissance des autres Allankars, le 11ème étant le plus ancien et le 22ème étant le plus jeune. Tout ceci donna lieu à une agitation sans précédent au Hueco Mundo, sans doute était-ce là un signe que tout un chacun avait conscience que leur groupe était à un tournant de son histoire et qu'un nouveau chapitre, non le moindre qui plus est, était en train de s'écrire. Ulquiorra semblait, pour sa part, totalement détaché de tout ce ramdam, bien qu'il faisait dès à présent partie intégrante de l'Espada. En si peu de temps, il avait atteint les strates supérieures du Hueco Mundo, tandis que ceux qu'il considérait il y a peu comme ses maîtres venaient de connaître une déchéance à tout le moins déplorable. Conscient que la roue tournait vite dans un sens comme dans l'autre, il s'appliqua ainsi à exécuter ses tâches sans y rechigner, ne faisant parler de lui qu'en positif, sans faire de bruit.

Ceci n'empêcha pas Aizen Sôsuke de s'intéresser d'encore plus près au potentiel de son fidèle partisan, sans doute était-il intrigué par la façon dont celui-ci menait à bien chacun de ses missions, sans coup férir. A moins qu'il n'ait perçu en l'Espada aux iris verts quelque chose de spécial dès lors qu'il eut posé les yeux sur lui. Un seul entretien mettant en scène l'homme fort du Hueco Mundo et son subalterne suffirent à établir les jalons de leur rapport, celui d'un exécutant à son commanditaire, du serviteur à son maître, ... Et ce, bien échu que la hiérarchie était déjà établie, que ce soit entre les membres de l'Espada ou entre Aizen, Gin, Tousen et les Allankars. Ce qui découla de cet entretien, concrètement s'entend, eut le don de déplaire à certains des frères d'armes d'Ulquiorra. Ils s'aperçurent bien assez tôt que ce dernier bénéficiait d'une sorte de traitement de faveur de la part d'Aizen, au sens où celui-ci lui conférait une plus grande liberté d'action tout en lui confiant des tâches d'un ordre non-négligeable. Peu enclin à se disperser dans des querelles intestines n'ayant pas lieu d'être, le prétendu " chouchou " d'Aizen s'évertua à continuer à agir comme il l'avait toujours fait jusqu'ici. C'est-à-dire de la façon la plus exemplaire qui soit, tendant vers une sorte de prolongement de la pensée de son supérieur. Il pouvait ainsi aisément inférer sur la manière idéale d'accomplir chacune de ses missions. Plus loin, survint celle que l'on sait, à savoir neutraliser un certain Shinigami remplaçant à chevelure orangée ...

Suite 1
Post rp :
Las Noches, siège des plus puissants Hollows et retraite avouée de trois anciens capitaines du Gotei 13 .. Tel était le théâtre de la scène se déroulant sous les yeux d'Ulquiorra. Impassible au demeurant, il n'en était pas moins affligé face au comportement pour le moins révolté de Grimmjow, le Sexta Espada à la tignasse bleue claire. Cette fois, le rebelle avéré s'était adonné à de petites escapades solitaires vers la limite des mondes, sans doute en chasse de proies plus intéressantes que les rares humains qu'il avait été amené à croiser avant d'atteindre son niveau actuel. Ce n'était pas tant le fait qu'il avait désobéi qui lui valait un désaveu total de la part des 12 autres personnes présentes, mais bien son obstination à vouloir agir de son propre chef envers et contre tout. Aizen n'était pas homme à diriger ses troupes d'une main de fer et pourtant, il devait rappeler l'intéressé à l'ordre plus souvent qu'à son tour, sans toutefois avoir recours à de longs discours. Une simple démonstration de leur différence de puissance suffisait amplement, Aizen se contentant dès lors d'hausser sa tension spirituelle pour étouffer l'impulsivité de son serviteur. L'ancien capitaine de la 5ème division était ce genre de personne, à même d'annihiler - au propre comme au figuré - toute volonté se dirigeant vers un sens contraire à celui dont il avait décidé. Son regard plein de malice se posa ainsi sur l'Espada, exténué à même le sol.

" Grimmjow ... Tout serait si simple si tu te montrais un peu plus coopératif. Ce n'est pas tant le fait que tu agisses de ton propre chef qui te vaut un tollé de notre part, mais bien cette osbtination qui t'empêche de comprendre ce que l'on te reproche. La prochaine fois que je te demande de rester au Palais avec nous tous, j'ose espérer que tu t'exécuteras ... D'autant que tu es coutumier du fait. Ma patience a ses limites, Grimmjow. "

Encadré de ses sbires Gin et Tousen, celui qui s'imposait naturellement comme le maître des lieux restait irrésistiblement serein, nullement décontenancé par les volte-faces de celui qui venait d'en prendre pour son grade. Il reprit ainsi et s'adressa à l'ensemble de ses hommes, tous conscients qu'ils n'avaient pas été appelés pour voir Grimmjow subir les remontrances d'Aizen. La discussion s'engagea ainsi, portant sur le Hôgyoku. Comme à son habitude, Tousen ajouta l'image à la parole et c'est en toute décontraction qu'ils observèrent ce que le projecteur dévoilait à leurs yeux. Les paupières d'Ulquiorra, alors fermées, s'ouvrirent avant qu'il ne fixe tranquillement les images défilant à allure modérée face à lui. Elles présentaient, en quelque sorte, l'évolution du Hôgyoku, celui-ci ayant en cet instant atteint les 40% de sa rentabilité maximale. Ce qui signifiait qu'une nouvelle batterie de tests aurait lieu, vraisemblablement accompagnée de la naissance de nouveaux compagnons. Les réactions fusèrent et divergèrent, signifiant bien par là même le caractère de chacun des intervenants. L'un somnolait, d'autres restaient accoudés à la table, guettant les dires des plus réactifs, ceux-ci étant enthousiastes ou neutres face à cette nouvelle. Ulquiorra, pour sa part, estimait qu'un silence valait mieux en ces circonstances que des propos futiles. Entre-temps, Grimmjow avait regagné son siège et resta sans réaction, encore sous le choc du traitement qui lui fut réservé quelques instants auparavant. N'y prêtant guère plus attention qu'aux grandes envolées de Noitora et Zaeru-Apollo, l'Espada sis en bout de table, à savoir Ulquiorra, se contenta d'attendre la suite des évènements. Sans avoir à cogiter sur ce point, il savait qu'Aizen ne leur avait pas fait part de cette information anodinement. Et effectivement ... Bien lui en prit de penser de la sorte.

" Mes amis ... Allons. L'évolution du Hôgyoku vers son stade ultime est tout à fait normal, ne nous focalisons donc pas sur cela. Par contre, sachez qu'au stade actuel de son évolution, il nous offre une possibilité supplémentaire. Je ne l'ai que très peu testée et elle n'a pas encore présenté de résultats probants, mais peu importe. Il s'avère que nous sommes désormais apres à donner naissance à de nouveaux compagnons ... à partir du néant. Jusqu'ici, nous avions besoin de receveurs triés sur le tas et qui présentaient de grandes chances d'atteindre la puissance de Vastorodes. Hélàs, de tels spécimens sont si rares que parler de pénurie est encore un euphémisme. Maintenant, ce problème ne se posera plus. Certes, tous nos nouveaux camarades ne seront pas de votre niveau, loin de là. Mais soyez sûrs que ceux qui viendront grossir nos rangs très prochainement ne seront pas de faibles alliés. "

Ces paroles, comme toujours d'or étant donné leur auteur, eurent le don d'éveiller quelque peu l'attention d'Ulquiorra, en plus d'aiguiser son intérêt certain. Ses traits fermés ne dénotaient aucune émotion apparente, mais son esprit n'en demeurait pas moins actif, si bien qu'il le mena à diverses réflexions portant sur le bref exposé du leader incontesté de l'Espada.

* La possibilité de faire naître toute chose à partir du néant ... Pouvoir divin s'il en est, il ne pouvait échouer en d'autres mains que celles d'Aizen-sama ... Néanmoins, nous ne pourrons réellement nous réjouir que lorsque le Hôgyoku aura atteint un rendement optimal. Sans savoir combien de temps cela prendra ... Du reste, ce n'est nullement un problème, si ce n'est pour ces impatients devant l'éternel. *

Furtivement, Ulquiorra fit dévier son regard vers ses voisins les plus impétueux. A ne pas s'y tromper, ils n'avaient sans doute pas conscience de l'étendue du pouvoir scellé dans le Hôgyoku, pas plus qu'ils n'imaginaient les grandes choses qu'il engendrerait. Ces pensées demeurèrent fugaces, Aizen profitant d'un bref répit pour annoncer la fin de la réunion. Calmement, Ulquiorra s'apprêtait à regagner ses quartiers lorsque son supérieur l'interpella, lui faisant un signe de la tête afin qu'il le suive dans son bureau. L'Allankar acquiesça d'un bref hochement de tête on ne peut plus empreint de simplicité, tandis que Noitora et Grimmjow pestaient à son encontre, grinçant des dents en remarquant qu'une nouvelle fois, c'était lui qui accédait à l'antichambre de leur chef.

Peu soucieux d'accorder une quelconque importance à leur jalousie apparente, il se contenta de suivre Aizen, ne cherchant pas même à savoir de quoi il souhaitait s'entretenir en sa compagnie. Il obtiendrait la réponse à cette question bien assez tôt, de toute façon. Comme à l'accoutumée, l'ancien Shinigami prit place sur son siège surplombant la pièce, colorée dans son entièreté d'un blanc immaculé, à l'image du Las Noches. Son vis-à-vis se tint debout face à lui, laissant son regard vide se perdre dans l'immensité blanchâtre du décor l'entourant. Tandis que ses lèvres ne décrivaient pas le moindre mouvement, Ulquiorra leva lentement la tête vers celui qu'il respectait par-dessus tout, attendant perceptiblement qu'il ne lui explique la raison de cette convocation si soudaine, à défaut d'être inhabituelle. Et la fameuse explication survint ... Il se trouve qu'Aizen Sôsuke désirait confier une nouvelle mission à celui que beaucoup considéraient comme son favori attitré. Comme toujours, la voix de cet homme ne dégageait pas la moindre once de doute ou d'hésitation, comme s'il avait déjà écrit le scénario des secondes s'écoulant sans qu'Ulquiorra n'y prête attention, focalisé sur les propos de son locuteur.

" Ulquiorra ... Tu n'es pas sans savoir que nous n'avons pas encore rassemblé tous les Vastorodes établis au Hueco Mundo, de même que tu peux comprendre qu'il n'est pas aisé pour moi de les rallier à notre cause, tant ils se complaisent dans leur individualisme. Indépendamment de ces considérations, je suis persuadé qu'il ne leur manque pas grand chose pour grossir nos rangs. Et ce petit quelque chose, tu as le don de le générer. Puis-je donc te charger de les convaincre de nous rejoindre ? "



Parfaitement conscient de la teneur et de l'importance d'une telle mission, Ulquiorra ferma délicatement ses paupières, son visage tout entier gagnant en détachement avant qu'il n'incline légèrement son tronc vers l'avant en signe d'approbation. Cette politesse extrême à l'égard d'Aizen était tout à fait propre à l'Espada se trouvant face à ce dernier, non par soumission mais bien par dévouement total. Qui plus est, servir les intérêts de cet homme servait également les siens, tant il était limpide que le chemin qu'il dessinait devant lui était synonyme d'aboutissement victorieux. Quelques mots vinrent s'ajouter à la manifestation corporelle du sentiment de l'Allankar. Son sempiternel ton guttural ne dépara pas au sein de l'antre du gourou des Hollows, résonnant au rythme d'une intonation linéaire, typique de son laconisme.

" Vous pouvez compter sur moi, Aizen-sama ... "

Ces quelques termes, déversés au beau milieu du perpétuel silence propre à Ulquiorra, étaient largement suffisants pour que le maître des lieux considère en son for intérieur cette mission comme étant d'ores et déjà accomplie. En effet, il était peu dire que celui qui en avait la charge n'avait jamais failli jusqu'à présent, mettant un point d'honneur à effectuer chacune des tâches lui incombant avec brio. Autant la fidélité d'Ulquiorra à Aizen était totale, autant la confiance que portait le second au premier était sans commune mesure au sein de l'Espada. Signe d'une collaboration fructueuse, cette relation de seigneur à vassal ne se trouvait nullement entachée par l'opposition ancestrale entre Hollows et Shinigamis. Cela faisait bien longtemps qu'ils avaient passé ce stade dès le tout début à vrai dire. Et ils en étaient parfaitement conscients, ce pourquoi aucune tension ne semblait poindre à l'horizon. Ce qui convenait parfaitement à Aizen, trop occupé à instaurer son futur règne que pour jouer au despote. Quant à Ulquiorra, il saluait le fait que le calme prédominait le brouhaha en ces lieux ... Il n'eut cependant pas l'occasion d'apprécier ce doux silence très longtemps, Aizen l'invitant à se retirer de sorte à ce qu'il mène sa mission à bien...

Suite 2

Une fois qu'il l'eut salué comme il se doit, Ulquiorra sortit donc du bureau privé de l'homme sis au sommet de la pyramide hiérachique du Hueco Mundo, empruntant l'une des nombreuses galeries de couloirs entrecoupant le Las Noches de part en part. Il prit le chemin le plus court vers la sortie, n'ayant ostensiblement aucun temps à perdre quant à l'accomplissement de la mission qui lui avait été assignée. Sans vraiment s'y attendre, il tomba nez-à-nez avec Ichimaru Gin, le bras-droit d'Aizen Sôsuke. Cet homme était le mystère personnifié, même Ulquiorra n'avait pas cherché à le comprendre tant cela s'avérait ardu. Le visage de Gin affichait un sourire, mais aussi un peu d'étonnement.



" Hola hola, mais qui voilà ? Tu sors ? "

" Oui, comme vous voyez ... Contrairement à vous, je n'ai pas de temps à perdre à m'amuser de quelque façon que ce soit. "

" Yare yare ... C'est donc là l'image que tu te fais de moi ? "

" Allez savoir ... "

Cet échange, aussi bref qu'explicite quant aux rapports entretenus par les deux hommes, se clôtura par le départ d'Ulquiorra qui n'hésita pas à passer outre Gin, ne se préoccupant pas trop de sa présence ni de ce qu'il faisait. Là n'était pas la priorité du moment. Sans doute le capitaine déchu aurait-il pris bonne note de l'air impassible qu'arborait l'Espada face à lui, comme face à tout un chacun d'ailleurs. De même que son ton de voix morne, exprimant presqu'un ennui total. Et Ulquiorra se dirigea vers les sphères du Hueco Mundo, soucieux de mener sa mission à bien ... A peine eut-il posé un pied au dehors du majestueux palais blanc qu'il fut emporté vers des réflexions aussi diverses que profondes. Il s'y abandonna tout en avançant d'un pas lent et léger vers la plus haute source de reiatsu émanant de cette immense plaine désertique.

* Quelle étrange et fugace sensation ... Dire qu'il y a peu, cet endroit aussi insiginifiant qu'inintéressant était mon quotidien, si bien qu'il m'était interdit de voir plus loin que cette étendue poussiéreuse et brumeuse à souhait. Aizen-sama a eu le don d'amener avec lui la lumière qui a éclairé nos pas, tandis que sa simple présence tend à faire souffler un vent nouveau, si puissant qu'il a dissipé cette brume aussi présente en nous qu'en ce monde. Aujourd'hui, il serait si simple de raser tout cela, de faire disparaître cette contrée délaissée de notre caste. Et pourtant, cela serait aussi futile que stupide ... Nous n'avons rien à prouver, sûrs de notre force. Nous n'avons rien à conquérir ici où tout nous est acquis. Et surtout ... Ecraser de notre main ce sur quoi nous l'avons déjà refermée serait un aveu d'impuissance. L'expansion universelle qui permettra à Aizen-sama de gouverner ne tient pas compte de ce que nous dominons déjà. Nous autres, vassaux, devons viser bien plus haut ... La Soul Society, tel est ce fameux monde sur lequel nous poserons la main avant de la reserrer et d'y exercer notre domination ... Vraiment, je me laisse aller à de bien profondes déductions à l'occasion d'une sortie de routine. Est-ce le fait de cette soif de combat inhérente à ma condition ? Peu importe ... *

Reprenant une démarche détachée de toute pensée, Ulquiorra arriva assez rapidement à hauteur de sa cible, celle-ci ne risquant de toute façon pas de passer inaperçue. Il s'agissait d'un Vastorode de grande taille, doté d'une carrure pour le moins impressionnante et donc les résidus de masque se trouvaient à hauteur du menton. A l'inverse d'Ulquiorra, dont le teint pâle déparait au sein du Hueco Mundo, sa peau était d'une couleur rosée. Finalement, ils avaient bien peu de points communs concrets bien que l'essence de leur existence, elle, était identique. Quelque peu étonné de constater que l'un des fameux Espadas s'était déplacé jusque là, l'inconnu posa un regard interrogateur et méfiant sur son semblable. Toutefois, c'est bel et bien le dernier nommé qui entama le dialogue, y allant de son éternel ton monocorde tandis que son regard vide et son air implacable ne passaient pas inaperçus aux yeux du géant.




" Salutations, Vastorode ... Te complais-tu dans une vie de solitude marquée par l'absence totale de but concret ? "

" Attends, attends. Tu as fait tout ce chemin pour me poser une question ? Sans te présenter ni décliner ton identité ? "

" Et bien ... Je crois que répondre à une question par une autre question n'est guère plus poli. Soit ... Ulquiorra, membre de l'Espada. A qui ai-je l'honneur ? "

" Ah, Yamii. Simple Vastorode sédentaire, comme l'a bien sous-entendu ta question initiale. "

" Bien ... Peux-tu maintenant y apporter une réponse ... Yamii ? "

" Ah, c'est-à-dire que j'y avais jamais vraiment réfléchi, tu sais. C'est vrai que parfois, je projette mon regard plus loin, jusqu'à votre palais. Mais je n'ai jamais été plus loin que cette zone reculée du Hueco Mundo. "

" Je vois ... Pourtant, il y a là-bas quelqu'un qui souhaite te rencontrer. Cette personne, je ne pense pas avoir besoin de te dire son nom pour que tu saches de qui il s'agit ... "

" Ah ? Et pourquoi veut-il me voir ? "

" Ne le devines-tu vraiment pas ? "

" Si, forcément ... Qui ne le comprendrait pas ? Bah, ça ne coûte rien d'aller lui rendre visite. "

" Ma foi ... C'est une décision fort honorable, Yamii. Suis-moi, je vais te mener à Aizen-sama ... "

Une fois qu'il eut regagné le Las Noches, y escortant en quelque sorte Yamii, Ulquiorra le mena jusqu'au bureau privé d'Aizen Sôsuke. Ayant pris le soin de saluer ce dernier avant de les laisser discuter entre eux, il attendit dans la pièce jouxtant ledit bureau. Il jeta un oeil à la longue table autour de laquelle ils avaient pour habitude de discuter de choses et d'autres, entre membres de l'Espada. Comme toujours, on ne décelait aucune étincelle d'émotion dans ses pupilles, sans doute étaient-elles à la hauteur de son aura : impassibles et impénétrables. La suite fut une succession d'évènements plus ou moins prévisibles. Yamii fut intégré à l'Espada en tant que n°10, ayant au préalable juré fidélité à celui vers qui l'avait mené Ulquiorra. Plus que les félicitations dûes à l'accomplissement d'une mission, ce dernier obtint surtout un partenaire par ce biais. En effet, Yamii lui fut assigné comme coéquipier ponctuel, du moins si l'on ne considérait pas les nombreuses occasions au cours desquelles il se proposait lui-même comme accompagnateur du prétendu favori d'Aizen. La marche en avant de tout un groupe ne faisait ainsi que s'accélérer, gagnant en puissance bien que celle-ci fût déjà faramineuse. Quant à savoir où elle s'arrêterait, c'était une toute autre histoire ...

C'est tout bonnement scotchant ! 14 piges mais du talent à revendre !
Peut-être que tu ne te sens pas encore capable d'écrire un roman mais certains écrivains étaient aussi nouvellistes de talent : Tolstoï, Maupassant, Poe, Stephen King... Alors tout est possible.
Merci pour ce joli moment

merci a toi

chipie a tout à fait raison et je pense que tu devrais t'essayer sur des concours pour jeunes talents, tu aurais certainement des chances de te distinguer ( faudrait juste revoir quelques tournures de phrases et les fautes loool). Si tu le fais garde à l'esprit que l'important est de participer et surtout de progresser car tu as un tres tres fort potentiel.

Donne nous des "news" sur ton récit et ce que tu entreprend avec ta facilité dans le litteraire

news!! je vais débuter mon "roman" ou plutôt récit plus long que d'habitude, les thèmes que j'imagine son divergents, mais il y en a une que je préfère :

Dans le japon anciens, alors que les armes à feu, la drogue, la mort hantent les mégalopoles. Certains villages , à l'écart de tous changements , poursuit son art de l'arme blanche qui lui est cher. Le plus chétif de tous; ni riche; ni malfamé , détient le secret du Hakusen. Cette magie unique fut scellée dans un sabre. Ce sabre fut forgé par le plus grands de tous les forgerons , Tan'kou (pas trouvé plus original ^^)

Malheureusement la vie de Tan'kou décline avidement . et il sait que le pouvoir du Hakusen est désiré de tous les grands seigneurs de la guerre que l'on appelle la guerre "lâche".
Le petit fils du forgeron, Nazumi a grandi avec cette épée est le seul qui a reçu son savoir. la quiétude du monde repose sur les épaules de Nazumi.
Le seul moyen de retenir équilibre du monde est de supprimer Juuki le seigneur lâche.

En chemin, Nazumi rencontrera son grand oncle Ten'shi qui vit éloigné de toutes vie pour échapper à son passé.

Si les idées vous viennent pour arranger ça ....

sa me semble déja bien

carrément
t'as un gout certains pour kenshin nan?